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Productivité et plus

Comment choisir son agence de développement numérique pour la création de vos solutions innovantes ?

Arthur Lopez
03 mars 2023 ∙ 9 mins
Séance de travail de l'équipe d'Osedea au bureau de Montréal

Vous avez un projet de transformation digitale ou bien un nouvel outil numérique à concevoir ? Vous vous demandez certainement qui peut vous accompagner dans cette démarche. Une simple recherche Google et vous vous rendez compte qu’il existe une multitude d’entreprises proposant ce type de service :

  • Agences web
  • ESN - entreprises de services numériques (SSII)
  • Agences digitales
  • Freelance, etc.

Toutes ces entreprises proposent des services qui peuvent sembler similaires mais qui sont en fait différents. Cette différence s’illustre dans le type d’accompagnement proposé, les coûts, et donc par la qualité du service et de la solution obtenus à la fin de la collaboration.

Le choix de l’entreprise de service est donc déterminant.

Alors comment choisir et être certain de trouver la bonne entreprise qui vous aidera à répondre parfaitement à votre besoin ?

Nous allons ci-dessous vous aider à vous poser les bonnes questions lorsque vous évaluez les différents choix qui s’offrent à vous, et ainsi vous positionnez dans les meilleures conditions pour réussir votre projet numérique.

1. Recherchez un partenaire et non un prestataire

Avant toute chose, il est important de comprendre les différences entre un partenaire et un prestataire.

En général :

  • Un prestataire a une obligation de moyen, il livre le livrable qui lui a été demandé.
  • Un partenaire a une obligation de résultat, il va s’assurer que l’outil déployé répond réellement au besoin évoqué et fonctionne.

Vous l’aurez compris, un partenaire est bien plus concerné sur la qualité de son livrable qu’un prestataire. Il pourra donc garantir que sur la solution déployée sera durable et réellement utilisée par les utilisateurs cibles.

De plus, comme votre partenaire et vous-même partagent les mêmes enjeux de qualité, la relation tout le long du projet est d’autant plus humaine et sincère.

Les + d'un partenaire :

  • Relation de confiance, humaine
  • Besoin mieux compris, partage des enjeux
  • Solution durable et fonctionnelle
  • Accompagnement post-livraison

2. Assurez vous que votre partenaire détient l’expertise

Toutes les entreprises ne fournissent pas les mêmes services.

Celles qui indiquent qu’elles sont capables de “ tout faire ”, sont encore une fois plus concentrées sur l’aspect commercial que sur la qualité de leurs solutions.

Applications mobiles, applications web, sites web, intelligence artificielle, iOT, robotique, analyse de données…il existe de nombreux domaines et il est important de contacter une entreprise qui a l’expertise requise pour répondre à votre besoin précis.

On mesure l’expertise d’une entreprise par deux critères :

  • l’expertise par l’expérience : des projets similaires ont été développés par l’entreprise
  • l’expertise par la technique : les équipes ont les capacités et connaissances techniques nécessaires pour répondre au besoin

On essaie en général d’avoir la combinaison des deux car l’expérience d’une entreprise ne signifie pas que l’équipe derrière le projet livré est toujours présente.

En effet, il est bien plus important de s’intéresser aux compétences techniques de l’équipe en place plutôt qu' à l’expérience de l’entité. Par contre, l’expérience du “Tech Lead” (le référent technique de l’entreprise) peut donner de bonnes garanties sur les compétences de l’équipe et de l’entreprise.

Une équipe compétente est une valeur sûre dans la réalisation d’un projet.

3. Vérifier la disponibilité des équipes partenaire

Pour réaliser un projet complexe, il est primordial de pouvoir échanger régulièrement avec l’équipe de production.

Même si les outils de collaboration à distance sont de plus en plus développés, rien ne vaut une séance de travail en présentiel pour maximiser la productivité et s’assurer de la bonne compréhension du besoin, des enjeux par tous.

Nous vous encourageons à choisir un partenaire local ou qui s’engage à vous rendre visite régulièrement.

La question de la régie ?

Alors oui nombreuses entreprises et notamment ESN (anciennement SSII) proposent de la régie, c’est-à-dire, envoyer une personne ou une équipe dans vos bureaux pendant une durée définie.

Selon nous, il existe de nombreux inconvénients à ce type de pratique :

  • Absence de gestion et de méthodologie: envoyer une personne ou plusieurs sans gestionnaire de projet (PM) ne donne aucune garantie sur l’efficacité de l’équipe et donc sur la productivité
  • Isolement : le plus grand risque est que la personne envoyée n’ait pas choisi ni son lieu de travail ni sa mission. Elle est donc envoyée, parfois contre son gré, dans un lieu nouveau qui a des conséquences sur son épanouissement et donc sa performance.
  • Manque d’humanité : en régie, le business manager recrute des personnes en fonction des clients et les envoie en mission chez ses clients. Son seul objectif est de tirer le plus de marge du TJM (taux journalier moyen) de son équipe. C’est donc un objectif de rentabilité des personnes qui manque sincèrement d’humanité et de bienveillance.

4. Demandez des détails sur la méthodologie de travail

Une bonne méthodologie de travail donne déjà des bonnes garanties sur la réalisation du travail à venir. Bien que chacun ait sa propre méthodologie, il y a certaines étapes / critères qui sont nécessaires pour mener un projet correctement et obtenir les résultats escomptés :

  • La phase de découverte

C’est la première étape, indispensable, à tout début de projet.

Durant cette phase, les équipes (de votre partenaire numérique et les vôtres) se rencontrent pour s’assurer de bien comprendre toute l’étendue du projet, les besoins des utilisateurs, les fonctionnalités souhaitées du MVP à ses évolutions, des différentes contraintes / limites, etc.
Ainsi, il est possible de bâtir un cahier des charges complet, de prioriser les activités, de soulever et mitiger les différents risques identifiés et enfin de mettre en place les bonnes méthodologies de travail entre les deux équipes (communication, planification, validation, etc.).

  • La flexibilité du mode agile

La flexibilité est l’atout premier du travail en mode agile. Si un partenaire vous présente sa méthodologie avec une utilisation de l’approche agile au sens strict, c’est qu’il n’a pas compris le but de cette méthodologie ou qu’il ne l’utilise pas convenablement.

L’agilité et notamment SCRUM est un cadre dans lequel nous allons garder ce qui fonctionne et arrêter ce qui nous ralentit (ou n’apporte pas de valeur). L’objectif est de délivrer de la valeur en continu et d’avoir une bonne productivité.

  • Les tests en continu

En SCRUM, on fait ce qu’on appelle des sprints, d'une durée en général de deux semaines, pendant lesquelles les équipes de développement travaillent sur des fonctionnalités spécifiques et demandent au client de tester ces dernières une fois déployées en environnement de test. C’est une manière de tester et d’impliquer le client final dans le processus en amont et vérifier que les fonctionnalités déployées correspondent bien au besoin / requis. Les tests en continu permettent de réduire significativement le risque d’erreur (mauvaise compréhension, bug) et surtout de permettre aux utilisateurs finaux de comprendre leur nouvel outil très tôt.

  • La phase d’adoption

L’adoption signifie que les utilisateurs finaux s’approprient leur nouvel outil et l’utilisent correctement. Cette phase est primordiale et permet à votre partenaire de mesurer le succès du projet.

Lors de l’adoption, nous proposons des formations avec des groupes d’utilisateurs - suivant leurs rôles et leur utilisation - lors de séances enregistrées. Nous proposons également des capsules vidéos et de la documentation pour trouver facilement une réponse aux questions sur l’utilisation de l’outil.

  • La phase de stabilisation et l’accompagnement post-déploiement

Cette dernière étape est souvent retirée des contrats pour réduire les coûts, mais c’est une erreur. Toute nouvelle solution déployée a besoin de stabilisation pour assurer la pérennité du bon fonctionnement de l’outil et l’absence de bugs. C’est pour cela que nous proposons une phase de stabilisation permettant de faire des ajustement et corriger ce qui ne fonctionne pas après la livraison, déploiement de l’outil.

5. Rencontrez les équipes

Un projet de développement s’étale en général sur plusieurs mois voire sur une année complète. C’est avant tout un projet de collaboration entre les équipes techniques et les équipes clientes.

Il est important que cette relation soit bonne et même sympathique. Une bonne harmonie entre les différents interlocuteurs est souvent synonyme de succès. C’est pour cela qu’il est recommandé de rencontrer les équipes projet avant de choisir votre partenaire. Sentir un bon “fit”, une bonne compréhension des enjeux et du besoin vous rassurera et laissera imaginer une très belle collaboration.

Attention au business manager - ces derniers sont très bons pour vendre mais ne s’intéressent que très peu au suivi de projet et à la qualité des projets livrés. Les équipes mises en avant ne sont pas forcément celles qui travailleront sur vos projets donc il faut rester vigilant à leur approche commerciale.

6. Prenez du recul sur les coûts

Le coût est régulièrement un des critères principaux dans le choix du partenaire, et c’est normal ! Ceci dit, il faut bien comprendre comment est construit ce coût et surtout quelle est la valeur de la solution ou outil souhaité.

Pour estimer la valeur de votre besoin, bien entendu vous allez calculer les économies de temps et d’argent d’un tel outil mais il faut également vous demander combien de temps souhaitez-vous utiliser cet outil, combien de personnes vont l’utiliser et à quelle fréquence. Plus ces chiffres sont élevés, plus vous aurez une indication sur l’importance d’un tel outil et du prix à débourser pour avoir une solution fonctionnelle et durable.

Un bon produit nécessite un cycle complet de développement, et notamment une phase de découverte en début de projet et une phase de stabilisation en fin de projet. Ces deux phases primordiales ont un coût supplémentaire mais apporte des garanties sur le bon fonctionnement de l’outil et réduisent les coûts d’échec. En effet, un outil mal fait, ou mal déployé va engendrer des coûts bien supérieurs :

  • Coût de maintenance
  • Coût de correctifs
  • Coût d’ajout de fonctionnalité
  • Coût de refonte de l’outil
  • Coût d’abandon de l’outil

Si le coût proposé vous paraît encore élevé, il est alors conseillé de revoir le scope du projet. Retirer une fonctionnalité est toujours une meilleure solution plutôt que de faire des économies sur des phases de cycle de projet proposées par votre partenaire.

Ainsi, prendre du recul sur le coût proposé par votre partenaire et comprendre comment il a été calculé est toujours une très bonne stratégie avant de choisir votre partenaire.

En suivant ces quelques recommandations, vous vous donnerez les meilleures chances de choisir le bon partenaire dans la conception et le déploiement de vos nouveaux outils numériques et ainsi dans l’atteinte de vos objectifs.

Chez Osedea, bien que nous soyons animés par la technologie et l’innovation, la satisfaction de nos clients reste notre priorité et la clé du succès.

Nous nous positionnons en véritable partenaire de nos clients en les accompagnant dans leur transformation digitale. Nous nous autorisons à parler de réussite ou de succès uniquement lorsque la solution déployée est réellement utilisée et apporte une totale satisfaction aux utilisateurs finaux.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nos collaborations avec nos clients se comptent en années.

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