Chez Osedea, nous mentionnons toujours aux candidats potentiels que nous souhaitons aider les membres de notre équipe à devenir des versions auto-actualisées d'eux-mêmes, à la fois au travail et dans leur vie personnelle. C'est pourquoi notre équipe bénéficie d’une combinaison d’avantages flexibles.
L'un de nos plus anciens avantages est notre initiative Rêves devenus réalité, j'ai même écrit un blogue à ce sujet il y a quelque temps. Essentiellement, nous offrons à notre équipe un congé payé prolongé et leur donnons 5 000 $ qu'ils peuvent utiliser comme bon leur semble. Pendant leur absence, ils sont libres de poursuivre une passion, d'apprendre quelque chose de nouveau, d'explorer un lieu passionnant ou de réaliser un projet personnel. De multiples études et articles au sujet des congés sabbatiques rémunérés justifient la logique commerciale derrière de telles initiatives. Dans l'ensemble, les bienfaits sont nombreux; les employés sont plus heureux, plus engagés au travail, ils sont aussi plus productifs, ils ont un regain de créativité et des taux de rétention plus élevés.
Il y a de cela trois ans, nous avons lancé ce programme et en décembre dernier, après avoir vu bon nombre de mes collègues partir en congé sabbatique, c’était à mon tour d’essayer. À ce jour je n'ai pas encore observé d’avantages à long terme, mais en repensant à mon expérience, il est clair que cela à eu un impact positif sur moi et mes contributions à mon équipe.
Note annexe : Un bref résumé de mon projet
L'une de mes passions dans la vie c’est de voyager. Ça me donne l’opportunité de découvrir différentes cultures, d’explorer des endroits inconnus et de rencontrer de nouvelles personnes. Les voyages me permettent de vivre des expériences qui sortent de mon quotidien. Grâce à notre initiative Rêves devenus réalité, j'ai eu l'opportunité de prendre un congé prolongé et j'ai décidé que c'était le moment idéal pour quitter Montréal et atterrir à l'autre bout de la planète : le Vietnam, où j'y ai passé la majeure partie de mon congé sabbatique.
Pas des vacances reposantes (au sens traditionnel)
Les gens qui savaient que j'étais parti en vacances pensaient probablement que j'allais en profiter pour me détendre, mais j’avais autre chose en tête. Pour moi, « recharger » ne signifie pas nécessairement dormir ou s'allonger sur une plage sous le soleil, en sirotant un mojito. Ne vous méprenez pas - ces choses sont agréables et tout, mais personnellement, je préfère me ressourcer en explorant de nouveaux lieux. Ce n'est pas ce que la plupart des gens appelleraient des « vacances reposantes », mais c’est ce qui fonctionne pour moi. Quand j'ai raconté à mes parents tout ce que j'avais fait pendant mon séjour au Vietnam, ils se sont fatigués rien qu'en l'écoutant. Et je ne les blâme pas ! Mes projets sont souvent vertigineux.
Ma routine de voyage impliquait de me réveiller vers 6 heures du matin, neuf fois sur dix, et de passer environ 5 heures par jour à voyager d'un endroit à l'autre pour explorer des trésors cachés ou simplement pour passer à la prochaine étape de mon voyage. Donc, fondamentalement, j'ai remplacé le cadre chargé du travail par un autre horaire chargé. Mais même si mon corps n'était pas complètement en pause, certaines parties de mon esprit l'étaient. J’ai laissé mes pensées divaguer, la tête dans les nuages mais les pieds sur terre, je me suis imprégnée de mes alentours. Je ne réfléchissais plus à mes problèmes quotidiens ou aux dizaines d' e-mails qui m'attendaient. Non ! À la place j’essayais d’en apprendre davantage sur différentes perspectives de vie, à réfléchir sur les choses que je pouvais faire mieux pour apporter de la valeur à l'entreprise et mes collègues. Je profitais de cette excursion pour hausser ma jauge de bonheur par le biais d’activités passionnantes.
Est-ce que ça en valait le coup?
Même si j'ai fait un voyage spectaculaire et que j'ai définitivement pris un peu de recul, lorsque mon congé sabbatique à pris fin, j'étais extrêmement heureuse d'être de retour au travail. Je me souviens que j'étais tout sourire lors de mon premier jour de retour au bureau. Osedea et mes collègues me manquaient et j'étais prête à me lancer corps et âme dans de nouveaux défis. C'est une attitude complètement différente du blues post-vacances dont nous avons tendance à entendre parler.
Mon type de congé sabbatique n'est peut-être pas idéal pour tout le monde, mais l'idée de prendre du temps pour explorer une passion personnelle a un attrait universel. Si nous n'avions pas eu l'avantage du congé sabbatique, ma visite au Vietnam aurait probablement été plus courte - ou elle aurait peut-être été retardée de quelques années. Dans un contexte différent, un voyage d’une telle ampleur n'aurait probablement pas été possible.
C'est pourquoi, après avoir fait la promotion du congé sabbatique payé pendant des années et l'avoir finalement expérimenté, je suis convaincu que votre organisation et les membres de votre équipe en bénéficieront à plusieurs niveaux et ce, de différentes manières. Et même si je n'ai pas les mesures exactes, je peux parler de ce que je vis et ressens : l'excitation de venir travailler tous les jours, la volonté de résoudre les défis qui se présentent, la vision plus positive que j'ai de l'avenir et le désir de propulser mes livrables au mieux de mes capacités. Et surtout, les interactions que j'ai avec mes collègues sont désormais inspirées par l'idée de partager mes expériences et d'apprendre. Je souhaite que tous puissent profiter de cet avantage à l’avenir afin que nous puissions collectivement en bénéficier.
Bonus: 4 choses que j'ai apprises au Vietnam sur la vie (et le travail)
Lors de mon deuxième jour de retour du Vietnam, j'avais déjà préparé une présentation Lunch & Learn à travers l'une de nos initiatives Diversité et Inclusion dans le but de partager avec mes collègues les moments forts de mon voyage et ce que j’ai retenu d’une telle expérience (le fait que j'ai pu préparer cette formation en seulement 48 heures après mon retour de voyage est un témoignage impressionnant de la façon dont mon congé sabbatique a stimulé la productivité).
J'ai condensé cette formation ici, en bonus pour vous remercier d'avoir lu cet article dans son intégralité. Considérez cela comme un petit plus pour vous faire réfléchir davantage alors que vous commencez à rêver de votre prochaine grande aventure.
- Apprenez à aller de l'avant, même si les circonstances ne sont pas parfaites. Au Vietnam, 80% de la population possède une moto. Cela veut dire que dans les grandes villes, il y a une tonne de véhicules. Lorsque vous explorez ces villes, vous devrez constamment traverser la rue, mais si vous vous attendez à ce que les feux de circulation vous aident, détrompez-vous. Les motos continuent de rouler aux feux jaunes et rouges, même lorsque les feux pour piétons sont allumés. En d'autres termes, si vous attendez les circonstances parfaites pour traverser la rue, vous attendrez pour toujours. Cela m'a fait réfléchir à la façon dont, dans les affaires, nous devons créer des opportunités et simplement aller de l'avant, car si vous insistez pour attendre que les conditions soient «juste ainsi», vous manquerez simplement votre opportunité.
- Montrez que vous vous souciez des autres. Partout où nous sommes allés au Vietnam, nous avons eu le meilleur service client. J'ai senti que les gens là-bas se soucient vraiment de l'expérience de leurs clients et j'ai remarqué qu'ils faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour offrir à chaque visiteur le meilleur de leur pays. Montrer que vous vous souciez de vos clients, à petite et à grande échelle, peut vraiment faire la différence. Chez Osedea, nous sommes fiers des partenariats que nous construisons avec nos clients et nous nous efforçons de rendre leur expérience exceptionnelle.
- Un vendeur vous a-t-il accompagné pendant 10 kilomètres gratuitement, en espérant qu'à la fin du trajet, vous feriez peut-être un achat ? C'est ce que font au quotidien les femmes Red Dzao, une tribu locale du nord du Vietnam, pour joindre les deux bouts. J'ai été vraiment étonné par leur dévouement à leur objectif final.
- Même les environnements sérieux et laborieux (comme le travail !) peuvent devenir plus productifs en s'amusant. Cette leçon a été inspirée par le système scolaire vietnamien. Leurs enfants passent beaucoup de temps à apprendre à l'école, mais ils commencent chaque matin par de la musique et de la danse, ce qui leur donne de l'énergie pour qu'ils puissent affronter la longue journée à venir. J'essaie d'appliquer cette leçon en commençant MA journée par quelque chose que j'aime : la lecture. Même si j'ai une journée difficile devant moi, ou si je finis par passer une mauvaise journée, ce moment de plaisir du matin facilite la gestion.
En conclusion, je pense qu'il est juste de dire que mon congé sabbatique payé au Vietnam a été le voyage le plus transformateur que je n’ai jamais fait. Je voyage fréquemment dans différents pays, mais rien n'a jamais été comparable à l'expérience d'avoir une si longue période de temps pour explorer et me ressourcer à ma manière, selon mes propres conditions.
Avant mon congé sabbatique, j'étais déjà profondément reconnaissante envers Osedea pour les nombreuses expériences positives que j'ai vécues au cours de mes 5 années de travail là-bas. Maintenant, je suis encore plus en amour avec notre culture d’entreprise et de tout ce que notre équipe représente, ce qui crée un sentiment d'épanouissement autour de ma carrière que je n'échangerais pour rien au monde.
