Aller au contenu principal
Retour au blogue

Osedea dans les nouvelles

Les coûts cachés d’un mauvais choix de partenaire numérique

Thierry Marcoux
11 févr. 2022 ∙ 5 mins
Personne qui tient un une lampe néon en forme de coeur

Pour développer une solution numérique à la fois robuste et concurrentielle, vous devrez faire appel au savoir-faire de nombreux intervenants : concepteurs, architectes logiciels, développeurs, spécialistes de l’assurance qualité, gestionnaires de projets, analystes d’entreprise, et j’en passe. Mais comme cette main-d’œuvre technique est très convoitée à l’heure actuelle (et les salaires grimpent en conséquence), il s’avère dispendieux d’embaucher sa propre équipe interne. C’est pourquoi de nombreuses entreprises se tournent vers les fournisseurs externes.

Bon nombre d’entre elles craignent toutefois de choisir le mauvais partenaire. Et pour cause : selon une étude de McKinsey, 17 % des projets de TI se déroulent tellement mal qu’ils causent l’effondrement de l’entreprise, et parmi les projets numériques qui survivent, 45 % dépassent les budgets alloués.

Dans cet article, je vous explique ce qu’il en coûte vraiment lorsqu’on retient le mauvais partenaire numérique, comment raffiner votre recherche et ce que vous gagnerez en ayant un allié solide à vos côtés – surtout si vous avez beaucoup d’atomes crochus.

Choisir le mauvais partenaire (à vos risques et périls)

Une fois le contrat signé et le projet lancé avec un nouveau fournisseur, vous avez inévitablement les mains liées pendant un certain temps. Vous retenez alors votre souffle en espérant avoir pris la bonne décision.

La transmission des connaissances acquises sur le projet au nouveau fournisseur est particulièrement coûteuse, d’une part parce que celui-ci commence à toucher des revenus, et d’autre part parce qu’il faut, pour ce faire, libérer de précieuses ressources internes qui ne font alors pas avancer leurs autres projets. Si votre partenaire manque d’autonomie ou d’initiative, il risque d’accaparer certains employés, ce qui ralentira leur travail et se répercutera sur votre bilan financier.

À la phase de développement, les choses se corsent davantage. Il est particulièrement délicat de jeter la serviette à ce stade, puisque la majeure partie du code source n’est alors pas réutilisable (à moins qu’il soit propre et bien documenté). De toute façon, si vous souhaitez changer de partenaire, c’est probablement parce que le résultat ne vous satisfait pas, et il faudra recommencer le développement à zéro avec un nouveau fournisseur.

Les coûts cachés d’un mauvais choix de partenaire ne s’arrêtent pas là. Vous vous souvenez de l’étude de McKinsey que j’ai mentionnée plus haut? Elle révèle aussi que les grands projets de TI accusent généralement un retard de 7 % et apportent 56 % moins de valeur que prévu. Il vaut peut-être mieux revoir vos attentes en matière de rendement du capital investi.

Chercher « l’âme sœur »

Heureusement, il y a moyen de réduire les risques dans votre quête du parfait partenaire de solution numérique.

Faites vos devoirs

Évaluez l’offre et l’approche de différents candidats avant d’arrêter votre choix. On vous recommande d’analyser au moins trois options pour étayer suffisamment votre décision. Et évitez de donner trop d’importance au critère du prix, car choisir l’option la moins chère est très risqué et donne généralement des résultats médiocres. En développement logiciel, la qualité l’emporte – toujours – sur le coût.

Apprenez à vous connaître avant de sceller l’union

Avant de vous engager pour de bon, confiez un projet ou mandat de petite envergure au candidat retenu. Vous verrez bien vite si vous avez été victime de l’opération séduction d’une équipe de vente (grands parleurs) ou si vous avez trouvé votre équipe de production (grands faiseurs). Portez attention à la réaction de votre fournisseur lorsqu’arrivent des difficultés et des demandes spéciales; voilà qui pourrait en dire long sur la dynamique de votre relation à long terme. Chez Osedea, on amorce chaque nouvelle relation avec une phase découverte sur mesure qui confirme si nous sommes le bon partenaire pour le client (et vice-versa). Il est plus facile de se dissocier d’un fournisseur après une phase de conception qu’une fois le codage entamé.

Privilégiez les affinités fondamentales

Avoir les mêmes valeurs, c’est la clé de toute relation fructueuse. Prenez donc soin de relever vos points de convergence et de divergence. Par exemple, si l’accessibilité, la sécurité et la diversité sont des facteurs primordiaux chez vous, tâchez de trouver un partenaire qui en pense autant. Vos rapports n’en seront que plus harmonieux, et vous aurez de meilleures chances d’obtenir un produit fini qui répond à vos besoins. Enfin, puisque la plupart des projets durent longtemps dans le domaine de la techno, veillez à sélectionner un fournisseur qui a plus d’un tour dans son sac. Vous méritez une équipe qui s’investit autant que vous dans l’entretien d’une relation féconde.

Vous avez trouvé chaussure à votre pied?

Retenir le bon partenaire numérique a des avantages indéniables. Vous récoltez plus tôt les fruits de votre investissement. Vous pouvez vous concentrer sur ce que vous faites le mieux. Vous obtenez un accès immédiat à des spécialistes. Vous découvrez un point de vue externe qui ajoute de la valeur (pour en savoir plus sur la confiance et la tranquillité d’esprit que procure le bon choix, lisez notre billet: Solutions numériques : quatre raisons de confier votre projet numérique à des pros.

Alors, qu’en dites-vous? Vous + nous = duo de rêve? Contactez-nous pour voir si nous sommes faits l’un pour l’autre. Ce serait un honneur de faire partie des trois fournisseurs que vous évaluerez.

Inspirations

Photo : Designecologist